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Le mot cryptographie vient du grec kruptos qui signifie caché et graphein qu veut dire écrire. La cryptographie est don l'ensemble des techniques permettant de protéger une communication au moyen de codes secrets ( ou bien de trouver le code secret d'une communication).


       
Vocabulaire :

Un message étant donné en langue naturelle, le chiffrement ou encryptage consiste à le traduire en langage codé.

Le déchiffrement consiste à traduire le message codé en langue naturelle lorsqu'on connaît le code. Le décryptage est la recherche d'une méthode qui permet de trouve le code inconnu.

Tout système de cryptage est composé d'un algorithme de codage plus ou moins compliqué utilisant (ou non) une ou plusieurs clés de sécurité.

Il existe deux grands types de cryptographie :

La cryptographie symétrique à clé secrète : la même clé est utilisée pour chiffrer et déchiffrer l'information. Le problème est de transmettre de manière 
sécurisée la clé à son correspondant.

La cryptographie asymétrique à clé publique : deux clés différentes servent à chiffrer et déchiffrer les messages. L'utilisateur possède deux clés : une clé privée et une clé publique. La clé publique est distribuée (publiée dans les annuaires), tandis que l'utilisateur garde sa clé privée. Ainsi tout le monde peut lui écrire en codant à l'aide de la clé publique, mais il est le seul à pouvoir déchiffrer ses messages à l'aide de sa clé privée. Le système RSA est un exemple de système à clé publique.

Le principe du chiffrement à clé publique
 Le paradigme de chiffrement à clés publiques est apparu en 1976, avec la publication d'un ouvrage sur la cryptographie par Whitfield Diffie et Martin Hellman.

Dans un cryptosystème asymétrique (aussi appelé cryptosystème à clés publiques), les clés existent par paires (on parle souvent de bi-clés):

Une clé publique pour le chiffrement
Une clé secrète pour le déchiffrement

Ainsi, dans un système de chiffrement à clé publique, les utilisateurs choisissent une clé aléatoire dont ils sont seuls connaisseurs (il s'agit de la clé privée). A partir de cette clé, ils déduisent chacun automatiquement un algorithme (il s'agit de la clé publique). Les utilisateurs s'échangent cette clé publique au travers d'un canal non sécurisé.

Lorsqu'un utilisateur désire envoyer un message à un autre utilisateur, il lui suffit de chiffrer le message à envoyer au moyen de la clé publique du destinataire (qu'il trouvera par exemple dans un serveur de clés tel qu'un annuaire). Ce dernier sera en mesure de déchiffrer le message à l'aide de sa clé privée (qu'il est seul à connaître).

Ce système est basé sur une fonction facile à calculer dans un sens (appelée fonction à trappe à sens unique ou en anglais one-way trapdoor function), mais qui est mathématiquement très difficile à inverser sans la clé privée (appelée trappe).

Pour faire une image avec le "monde réel", il s'agit pour un utilisateur de créer une clé aléatoire (la clé privée), puis de fabriquer un grand nombre de cadenas (clé publique) qu'il dispose dans un casier accessible par tous (le casier joue le rôle de canal non sécurisé). Pour lui faire parvenir un document, chaque utilisateur peut prendre un cadenas (ouvert), fermer une valisette contenant le document grâce à ce cadenas, puis envoyer la valisette au propriétaire de la clé publique (le cadenas). Seul le propriétaire sera alors en mesure d'ouvrir la valisette avec sa clé privée.

Le problème consistant à se communiquer la clé de déchiffrement n'existe plus, les clés publiques pouvant être envoyées librement. Le chiffrement par clés  
publiques permet donc à des personnes de s'échanger des messages cryptés sans pour autant posséder de secret en commun. En contrepartie tout le challenge   
consiste à (s')assurer que la clé publique que l'on récupère est bien celle de la personne à qui l'on souhaite faire parvenir l'information chiffré
!

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